LA SOPHROLOGIE EN ACTION


Après cette petite entrée en matière , je me permettrai de me présenter  à mes aimables lecteurs.

je m'appelle donc Christophe BEAUDHUIN , je suis Sophrologue Caycédien, Master spécialiste, diplômé de la Fondation Alfonso CAYCEDO , branche socio-prophylactique. "Pluralistes" de l'action sociale, de l'écoute, et de l'accompagnement des personnes en souffrances, au parcours de formation atypique, je fuis le corporatisme, la pensée unique et les routines institutionnelles sclérosantes .

Après quinze années enrichissantes à oeuvrer sur les terrains les plus difficiles et plus spécialisés auprès de publics variés ,   j' ai constaté que les prises en charge classiques étaient souvent peu efficaces , laborieuses et fréquemment stigmatisantes pour les usagers.

Toutes les prises en charges classiques mettent en avant la capacité du patient à exprimer ses problèmes, afin d'en cerner la source pour mieux la tarir, avec l'aide du praticien. Et quand l'intéressé ne s'exprime pas, alors "on" pense,..., et les hypothèses foisonnent à tout va , issue de telle ou telle analyse propre à tel ou tel spécialiste...c'est l'entrisme, où quand le système se nourrit de l'usager pour perdurer et justifier sa raison d'être. 

Dans les prises en charges transversales, où justement des spécialistes d'obédiences différentes se partagent la "problématique", (mais pas forcément la solution..), l'accompagnement devient aussi lourd à vivre pour le patient que le problème initial.

Souvent l'usager, ou le patient, se voit dépersonnalisé et réduit à,un groupe de symptômes, un syndrome, un diagnostic, que le praticien traitera avec, la molécule, le traitement, qui conviendra. Mais qu'en est-il de la personne dans sa globalité, dans son intimité, dans sa réalité objective? 

Les patients ne se sentent plus écoutés ni respectés par le corps médical qui croule sous la responsabilité d'un système arrivant à saturation

De leurs propres aveus, les médecins généralistes qui oeuvrent au quotidien sur le terrain de la proximité avec leurs patients, sont les témoins privilégiés d'une augmentation significative des consultations directement liée au besoin de parler , de se confier, pour rompre un isolement social de plus en plus pesant et ingérable pour une partie croissante de la population française.La "bobologie" et le médicament sont devenus prétextes et masquent en réalité des demandes d'aides sous-jacentes masquant une problématique dépressive diffuse, liée au Stress. 

De ce point de vue la démarche de la sophrologie va à contre pied du dogme classique. Phénoménologique, la sophrologie amène la patient à verbaliser également , mais essentiellement les sensations et les perceptions agréables de et par la corporalité.  Le "lâcher-prise" donne une dimension libératoire unique de par l'abolition de toute pensée négative qu'il induit.

La répétition de la pratique de la Sophrologie caycédienne participe au renforcement de l'estime de soi et de la personnalité. Ce recentrage positif sur la personne participe à la restauration des capacités à se projeter dans un environnement ressenti de façon moins hostile et stressante, voir plus agréable.

C'est donc la personne dans sa globalité qui profite des effets immédiats de la pratique sophronique. Cette réaffirmation de notre "être" et de notre valeur existentielle est la première étape dans le processus de perception et de réappropriation du" bonheur vital" . 

De quoi s'agit-il?...La Sophrologie est en quelque sorte une méthode de reconditionnement volontaire. Une méthode où "art de vivre" et "philosophie" seraient les trames dominantes d'une lecture agréable d'un monde finalement pas si hostile que cela...

La Sophrologie agit directement sur notre capacité d'émerveillement retrouvée , libérés des représentations négatives et angoissantes qui inondent de façon disproportionnée notre réalité. L'excès d' informations négatives agirait comme un brouillard sensoriel permanent qui nous empêcherait de discriminer les "signaux" agréables et positifs. La Sophrologie permet de rééquilibrer notre perception de la réalité de façon factuelle en redonnant leurs places vitales aux stimulations positives auxquelles certains d'entre nous sont devenus partiellement ou totalement aveugles. 

Cette cécité "psychique" est pour moi comparable à une forme d'autisme social où la victime résignée à la morosité d'un quotidien ne serait plus en phase et en harmonie avec la réalité objective du monde dans sa richesse et sa beauté. Le mal et la tristesse existent bel et bien , c'est incontestable! Et l'humanité , encore adolescente, commet de nombreux outrages! Mais cette état de fait mérite-t-il la place centrale et souvent amplifiée qu'on lui confère dans notre quotidienneté ? Sans être naïf et indifférent au malheur des hommes, le monde se réduit-il à cela?...Non, bien sûr ! Le monde est aussi source de plaisirs multiples, et illustre , à qui sait voire, le sens de l'existence.